Les fortunés ivoiriens invisibles dans le développementCÔTE D'IVOIRE 

Si ça continue, ils vont tuer les ivoiriens.

Quand les gens agissent, ils oublient le futur emprunt d’incertitude, parce qu’ils croient qu’ils n’assisteront pas parce que leur temps serait passé. Ils vont faire faire la guerre un jour à la Côte d’Ivoire. Ceux que le président Ouattara veut qu’on abatte parce qu’ils ont fait leur coup d’état et on ne comprend pas son acharnement, ils vont un jour, lui rendre la monnaie, parce qu’ils sont nombreux sur son sol et ce n’est pas parce qu’ils sont sur sol qu’ils ont oublié leur barbarie. Ce n’est pas parce qu’ils sont devenus ivoiriens qu’ils ont changé leur ADN.

La colère attire la colère et la vengeance appelle la vengeance, est-ce qu’on pense aux conséquences que ça des actes qu’on pose ? En quoi, le coup d’état du frère Niger a de si spécial pour que Macron qui subit sa chose, c’est eux qui en pleurent ? De ces aberrations, idioties et cruautés, les autres vont se venger un jour des ivoiriens et sur leur sol.

On ne peut pas croiser ses bras pendant qu’on donne l’ordre d’aller tuer les autres, ceux qui sont sur ce sol, se vengeront, est-ce que le président Ouattara a une idée de ses actes de brave dans un film où il ne joue aucun rôle ? Ils font semblant de ne rien entendre ni voir, mais ils observent et ils vont agir un jour.

Malgré toute l’hospitalité offerte au nord ivoirien, ils sont éparpillés sur toute l’étendue du territoire ivoirien et savent comment se parler entre eux, comment communiquer et ils surprendront un jour quand l’ivoirien sera dans ses distractions habituelles et tous ces mouvements, ils les connaissent. Alors si cette guerre est enclenchée, ils vont réagir et violemment, des têtes tomberont.

Ils sont tous scotchés aux alentours des routes, des grands magasins, ce sont eux qui vendent à manger aux ivoiriens. Ils détiennent la vie des ivoiriens puisqu’ils ont entre leurs mains, le contenu des assiettes et casseroles. S’ils ne viennent pas visiblement avec leurs machettes, leurs épées, leurs gourdins, leurs fusils pour tuer, ils peuvent passer par l’empoisonnement du contenu de la nourriture dont ils ont le monopole. Est-ce que le président Ouattara a pensé à tous ces aspects pour aller faire le gendarme au Niger ?

Ils sont très nombreux dans les quartiers, hameaux, villages et villes et ils n’ont pas peur de la violence, même meurtrière et cette attaque, cette riposte n’est pas une preuve d’amour ou d’estime.

Il ne faut pas commettre cette barbarie qui mettra la Côte d’Ivoire au centre de l’union de tous ces étrangers hébergés qui, par politesse, ne disent rien, mais peuvent ressurgir un soir ou un matin.

Il ne faut pas mêler les ivoiriens dans cette guerre parce que quand ça va péter, ils ne sauront où aller tellement qu’ils sont détestés, vomis à cause de ce qui ne les regarde pas et que leur président Ouattara les force à regarder.

En 2010, ils nous ont dit qu’il y avait plus de 3000 morts rien que pour des élections et les ivoiriens n’ont pas fini de pleurer, de retrouver les ossements de leurs parents disparus, il ne faut pas venir remuer cette ruche.

Bazoum c’est du passé et aucun ivoirien n’a bénéficié de ses largesses, mais alors pourquoi on va les obliger à payer ce lourd tribut ? Sur quelle armée compte le président Ouattara pour prendre cette tasse de colère ? En quoi, leurs morts seront différentes de celles des ivoiriens? A la guerre comme à la guerre, si c’est cela, l’ambition du président Ouattara, de grâce qu’il n’entraîne pas tous les ivoiriens dans ce déboire.

Ils sont nombreux sur le sol et quand ils vont lancer cette offensive, ceux qui arrivent seront guidés par ceux qui connaissent les ivoiriens et ça sera la fin de ce peuple. Est-ce un souhait pour un président qui veut solliciter un autre mandat ?

Non, je dis non, non. Que ces va-t-en guerre qui stimulent à cette guerre, qui se disent analystes ou intellectuels qui ont tous vendu leur savoir et leur âme, ne poussent pas le président Ouattara à s’impliquer dans la mort des autres. 

Les nigériens ne sont pas les ennemis des ivoiriens, mais si à l’impossible nul n’est tenu, ce qui arrive devant, le sang remplacera la couleur des eaux des fleuves et des rivières. Comme on ne peut pas remplacer un être humain, nous avertissons sur les conséquences d’une intervention militaire dans laquelle le président Ouattara engage son pays.

                                      Joël ETTIEN 

         Directeur de publication: businessactuality.com

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